Wolf Creek 2 de Greg McLean.
WELCOME TO AUSTRALIA, COCKSUCKER!!!
Enfin!
L'attente fut longue pour voir arriver la suite du tout meilleur slasher australien de ces 10 dernières années mais elle en valait clairement la peine.
Greg McLean reviens avec son 3eme long métrage après l'excellent Rogue, de loin le meilleur monster-movie avec the Host (dans un registre très différent) qu'on ai vu depuis un bail, et Wolf Creek 1er du nom, petit bombe venue de nulle part qui prenait le temps de nous plonger dans une ambiance dépaysante et crépusculaire en baladant ses personnages dans le bush Australien, utilisant a merveille la nuit impénétrable du bush pour générer l'angoisse et filmé de main de maitre par un amoureux de son pays.
Le 1er film étant passé par la, inutile alors de nous rejouer le même déroulement, exit la 1ere partie presque contemplative, on fonce directement dans le vif du sujet (c'est le cas de le dire) des l'intro, excellente et fun, ou l'accent et le coté faussement débonnaire de notre Redneck aussie préféré carbure a 100 a l'heure, Mick Taylor is back et ca va pas tortiller du cul bien longtemps!
Équivalent Redneck australien du sergent Hartman pour le charisme, mais autrement plus frappé, John Jarratt (que l'on a pu revoir dans Rogue) est juste parfait, comme dans le 1er film.
Greg McLean, quand même pas mal attendu au tournant, arrive a se jouer des codes du slasher d'une manière assez délectable, il amène les incontournables scènes de ce type de cinoche sans jamais passer par les chemins habituels, le film est donc classique mais jamais cliché, entre une scène de syndrome de Stockholm jouissive au possible, oh oui tu t'en souviendra de "Tie Me Kangaroo Down,Sport", une scène de massacre animalière au 18wheeler sur fond de "le lion est mort ce soir" ou du massacre sur "le beau Danube bleu" tout est a sa place, efficace et jubilatoire.
Le film ne ralenti jamais des lors que le jeu de massacre est lancé (très rapidement passé l'intro) les références pleuvent, il y en aura pour tout les gouts : Duel, Mad Max, la scène finale de the house of 1000 corpse croisé au temple maudit, et en bonus un running joke qui trouve son explication de manière foutrement logique:)
A la limite on pourrai trouver un chouia a redire sur la fin moins folle que le reste mais au fond complétement raccord avec le principe du film de se jouer des attentes de son audience.
Le rire de Mick Taylor résonne encore dans le Bush et prouve définitivement que GregMcLean est un vrai bon réalisateur a ranger au coté de Neil Marshall par exemple
Excellent moment, trop rare, dans un genre qui dégueule de merdes ces dernières années